Danses Folkloriques

Danse folklorique originaire des gitanes égyptiennes. Pourtant, le terme Ghawazee ne réfère pas à des gitanes, mais tout simplement à des danseuses. En effet, une danseuse, en langue égyptienne, se dit Ghawzia ou Ghaziya, des danseuses, Ghawazee ou Ghawazi. Cette danse se danse en solo, deux ou trois danseuses maximum. Elle a disparu à ce jour dans sa version originale, la dernière Ghaziya étant morte en 97. Toujours accompagnées par des sagattes ou zills (parfois le riqq ou le tambourin à cymbalettes qui rappellent les sagattes), leur danse est reliée au sol et se caractérise par des vibrations des hanches très rapides.

Le Melaya Laff ou Leff, ou la danse des femmes des ports de l’Alexandrie, se danse avec un grand foulard, appelé Melaya, châle noir décoré de sequins dorés, que l'on utilise dans un jeu malicieux et une mise en scène souvent théâtrale, très gaie. La danseuse entre parfois sur scène en chantant ou en mimant les paroles d'une chanson. La danseuse se voile et se dévoile, use de son charme mais par la bonne humeur malicieuse. Elle est une parodie du Eskanderani, danse des pêcheurs d’Alexandrie, et du Eskanderani Arouss el Bahr, version pêcheur avec sa fiancée.

Le Raqs El Shamadan fait partie du folklore égyptien. Le terme "shamaa" signifie "bougie". Traditionnellement, ce sont des bougies posées sur un plateau et entre chaque bougie est intercalé un verre de thé. Ce sont les égyptiens qui ont instauré le casque plus facile et moins dangereux. Cette danse acrobatique et difficile se danse donc avec un chandelier et parfois des sagattes ou des bougies à la main. Il est important d'avoir une bonne souplesse et de l'équilibre. On appelle Raqs El Zeffa la véritable danse du chandelier lors des mariages égyptiens.