Danse Passion

Bonjour à tous et bienvenue sur ce forum qui n'est en réalité pas réellement un forum. C'est juste un endroit où vous pouvez trouver des informations sur différentes danses du monde. J'ai commencé par les danses orientales, mais le forum va s'agrandir au fur et à mesure. Si vous voulez écrire sur le forum, et voir les rubriques supplémentaires, vous devez vous inscrire. Je ne vous demande pas de vous présenter ni d'être obligé d'écrire, vous venez quand vous le souhaitez.

Le simple «maqsoum» est la base de plusieurs rythmes et est spécialement important dans la musique égyptienne folklorique et moderne. Si vous écoutez de la musique du Moyen Orient vous remarquerez le [DT-TD-T-]  caractéristique du «maqsoum». Hossam Ramzy aurait affirmé que le «maqsoum» est la base de toute la musique égyptienne, et même orientale. Bien évidemment, les musiques orientales sont bien souvent composées de plusieurs rythmes différents dans une seule et même musique. Ici je vous donne une liste non exhaustive de rythmes que vous pouvez retrouver pour effectuer les différentes danses orientales et folkloriques.

Farida Mazar Spyropoulos, appelée aussi "Little Egypt", et née vers 1871 en Syrie, apparait comme étant la première danseuse orientale internationale grâce à sa prestation à Chicago en 1893. D'autres danseuses de la l'âge d'or du cinéma égyptien furent Badiaa Masabni, Hekmet Fahmy, Shafiqa Al-Qibtiyya, Houreyya Mohammed, Hagar Hamdi, Beba Ezzedin, ...

Badiaa Masabni a été la fondatrice en Egypte de l'inspiration du Raks Sharki ou "style cabaret égyptien", telle que nous le connaissons aujourd'hui. Elle est née au Liban autour de 1892 et a déménagé en Egypte dans les années 1920, créant L'Opéra Casino qui a vu grandir plusieurs danseuses célèbres telles que Tahia Carioca, Samia Gamal (Ali Baba et les 40 voleurs), Naima Akef, ... 

J'entends par danseuses de la fin du 20eS, les danseuses qui adultes ont commencé à faire des prestations publiques avant les années 2000. Ce sont des danseuses qui pour la plupart (d'autres sont décédées) dansent encore aujourd'hui. Certaines d'entre elles ont commencé à danser et se sont fait connaître déjà dès le milieu du 20eS.

La danse orientale moderne, ou proprement dite. C'est en fait un baladi moderne, mais fait de mouvements baladi c'est à dire danse classique arabe, et de mouvements amples qui peuvent parfois s'apparenter à de la danse moderne arabisée ou classique (comme pour les arabesques, les jetés, etc). La danseuse porte généralement un costume 2 pièces (un haut avec jupe ou pantalon) pour cette danse, avec ou sans manchons, et/ou bandeau, mais les cheveux sont lâchés. On peut aussi utiliser des accessoires comme le voile, le tambourin, etc.

La danse orientale classique. Elle est dansée sans accessoires sur une toute petite surface car les mouvements sont courts. Presque immobile, pas de grands mouvements, tout se déroule dans le bassin, les ondulations, contractions/décontractions. Même s'il existe des costumes 2 pièces baladi, elle se danse traditionnellement en costume 1 pièce car c'est une danse populaire, de famille, de campagne, on ne dévoile pas tout le corps, c'est la danse qui fait la subtilité. Elle est dansée pieds nus car au départ c'est une danse de campagne (pas de talons contrairement au baladi de show libanais), reliée à la terre, et rattachée à la fertilité/fécondité.

Si le Sharqi et le Baladi sont les danses orientales égyptiennes les plus connues, il faut savoir que les danses en Egypte sont beaucoup plus nombreuses. Certaines ont été remises à jour par les danseuses partout dans le monde, alors que d'autres ne sont restées que dans l'ombre: Tata, El Kaff Nagraschad, Etc. Voir aussi pour les autres danses égyptiennes: Danses paysannes, nubiennes, folkloriques et bédouines.

Danse paysanne du Sud de l'Egypte (région du Saidi). Les hommes et les femmes sont "mélangés". Ils dansent avec des bâtons et les femmes dansent sans accessoires autour d'eux, elles portent une robe longue et un foulard noué sur la tête, parfois aussi, elles portent un foulard à la taille. Raqs El Saidi, est au départ une danse de groupe pas une danse solo (là elle est confondue avec le Raqs El Assaya).

Originaire du Saidi, cette danse paysanne n'est dansée normalement que par les hommes. Le mot Tahtib signifie danse avec des bâtons, et il est à l'origine une sorte de conflit avec des bâtons entre les hommes pour montrer leur pouvoir. Le Tahtib est de l'époque pharaonique, c'est la plus ancienne forme égyptienne d'arts martiaux à avoir survécu. Les Pharaons ont peint cette sorte de danse sur les murs de leurs temples et leurs soldats l'ont apprise. Cependant, aujourd'hui les femmes peuvent la danser entre elles, sans hommes, ce sont elles alors qui manient le bâton.

Cette danse paysanne, Raqs El Assaya, est née dans le Saidi, Sud de l'Egypte, de la parodie de la danse des hommes, le Raqs El Tahtib, la Danse du Bâton (dansée à l'origine seulement par les hommes). Elle se danse seule ou en groupe de femmes avec une canne. Elle est souvent confondue avec le Raqs El Saidi, mais ce n'est pas la danse Saidi même si elle provient de la même région. La version femme avec le canne de la danse du bâton est, bien sûr, beaucoup plus féminine, gracieuse, légère et ne peut imiter les Tahtib.

Danse traditionnelle du Sud de l'Egypte (anciennement la Nubie) pratiquée par les hommes et les femmes, ensembles ou séparés. Les robes sont longues et très colorées. Les cheveux sont souvent séparés en deux longues tresses et un très long voile blanc ou coloré couvre la tête. Ce voile est important car elles dansent avec lui sur une musique rapide et très gaie. C'est une danse folklorique nubienne de groupe avant tout, elle ne se danse jamais seule.

Le Derwish Zikir est la danse des derviches tourneurs, elle se danse en tournant jusqu'à l'extase mystique de la religion soufi. Je l'ai placée dans les danses nubiennes, mais elle se danse aussi au nord de l'Egypte (Tanura), en Turquie (Dervis) et au Moyen-Orient (Derwish). Le Tanura est plus coloré et se danse avec un costume composé d'un long vêtement blanc et "jupe" colorée par dessus, avec souvent un grand "drapé" de la même couleur que sa "jupe" au-dessus de sa tête, ou plusieurs petites "drapés".

La Nuba ou Noba est une danse nubienne de la tribu des nubas du bord du Nil au sud de l'Egypte et au nord du Soudan. C'est une danse énergique, très gaie. Les robes longues sont de couleurs unies, mais les danseuses peuvent avoir toutes une robe d'une couleur différente chacune. Un foulard de la même couleur que la robe couvre la tête. C'est une danse où les danseurs (hommes et femmes ensembles ou séparés) se déplacent beaucoup dans l'espace.

Danse folklorique originaire des gitanes égyptiennes. Pourtant, le terme Ghawazee ne réfère pas à des gitanes, mais tout simplement à des danseuses. En effet, une danseuse, en langue égyptienne, se dit Ghawzia ou Ghaziya, des danseuses, Ghawazee ou Ghawazi. Cette danse se danse en solo, deux ou trois danseuses maximum. Elle a disparu à ce jour dans sa version originale, la dernière Ghaziya étant morte en 97. Toujours accompagnées par des sagattes ou zills (parfois le riqq ou le tambourin à cymbalettes qui rappellent les sagattes), leur danse est reliée au sol et se caractérise par des vibrations des hanches très rapides.

Le Melaya Laff ou Leff, ou la danse des femmes des ports de l’Alexandrie, se danse avec un grand foulard, appelé Melaya, châle noir décoré de sequins dorés, que l'on utilise dans un jeu malicieux et une mise en scène souvent théâtrale, très gaie. La danseuse entre parfois sur scène en chantant ou en mimant les paroles d'une chanson. La danseuse se voile et se dévoile, use de son charme mais par la bonne humeur malicieuse. Elle est une parodie du Eskanderani, danse des pêcheurs d’Alexandrie, et du Eskanderani Arouss el Bahr, version pêcheur avec sa fiancée.

Le Raqs El Shamadan fait partie du folklore égyptien. Le terme "shamaa" signifie "bougie". Traditionnellement, ce sont des bougies posées sur un plateau et entre chaque bougie est intercalé un verre de thé. Ce sont les égyptiens qui ont instauré le casque plus facile et moins dangereux. Cette danse acrobatique et difficile se danse donc avec un chandelier et parfois des sagattes ou des bougies à la main. Il est important d'avoir une bonne souplesse et de l'équilibre. On appelle Raqs El Zeffa la véritable danse du chandelier lors des mariages égyptiens.

Le Kaffala (rien à avoir avec l'adoption) était à l'origine le Kaf Al Arab. Elle se danse seule ou en groupe de femmes voilées et peut avoir des accessoires comme les sabres, les poignards ou même les bâtons. La femme avance et recule en oscillant le bassin et fait des rotations de hanches pour marquer le rythme des claquements de mains ou des chants des hommes. Archaïquement, cette danse comportait une partie chantée en groupe, en vers libres, puis en solo.

Le Guedra est une danse touareg de transe propre aux sahraouis (sahariens) appelés aussi les "hommes en bleu" de par la couleur indigo utilisée pour teindre les vêtements et les turbans. Il est dit que le rythme mystique du Guedra a la vertu d'attirer un compagnon situé à des kilomètres de distance. Le caractère de la danse est donc tout à fait ésotérique. Le danseur ou la danseuse est à genoux et un voile noir, le Haik, le recouvre complétement. Seules les mains, symbolisant la lumière, émergent de cette "masse" qui symbolise la nuit, le chaos, ou l'énergie cosmique.

Daheiya: Danse bédouine du Sinaï sud qui célèbre la journée qui commence. Siwa Oasis: Danse du peuple de l'Oasis de Siwa. Zagalla: Danse bédouine des hommes de l’oasis de Siwa. Banat Ebly: Danse des femmes du sud de l'Egypte. Banat Sahara: Danse des filles du Désert.

Danse folklorique rythmée et énergique réalisée sans accessoire avec des vêtements très colorés et un long voile coloré également sur la tête. La musique Bandari est jouée la plupart du temps dans les mariages et autres célébrations. Les instruments musicaux principaux utilisés dans le Bandari sont le Ney Hamban (ressemble à la cornemuse), le Dombak ou Dumbek (percussion), le Daf (tambourin), le Darbuka (tambour).

Danse folklorique exécutée par un groupe de femmes lors des fêtes musulmanes. Elles portent le thob, longue tunique brodée qu'elles tiennent dans la main. On utilise donc cette robe très ample pour danser, ainsi que les cheveux portés très longs que l'on jète vers l'avant. Ne pas confondre cette danse avec la danse "zaar", danse de transe égyptienne, qui utilise aussi les cheveux.

Danse paysanne exécutée avec des plateaux (appelée aussi la Danse du Riz), et parfois aussi avec des paniers ou des jarres. Cette danse ethnique iranienne de la région du nord-ouest (Gilan), mime les travaux des champs et des montagnes. Elle est dansée dans une tenue paysanne colorée dont le rouge prédomine. Les cheveux attachés dans un foulard.

Le Bakhtiari est également une danse ethnique. Elle danse est réalisée le plus souvent avec deux foulards, mais peut aussi la danser sans. Elle possède également des influences indiennes dans les gestes. Elle peut être exécutée soit rien que par les femmes ou rien que par les hommes. Lors des cérémonies, les femmes dansent en face des hommes, mais ne sont pas mélangés.

Al-Andalus est une danse arabo-andalouse métissée de l'influence arabe, berbère, gitane et espagnole. Dans la musique il peut y avoir autant de rythmes arabes que de rythmes espagnols, et l'on retrouve également ce mélange dans les mouvements de la danse: Des bras flamencos, des vibrations orientales, etc... Le costume est lui aussi très métissé. Il s'apparente au style gitan mais peut garder des influences flamencos ou orientales. Elle a été popularisée par des groupes musicaux comme Alabina.

Le Flamenco est un genre musical et une danse créés par le peuple gitan et andalou, sur la base d'un folklore populaire issu des diverses cultures (indiennes, arabes, berbères, européennes) qui s'épanouirent au long des siècles en Espagne. Danser le flamenco est une tradition espagnole exécutée aussi bien par les femmes que par les hommes. Dernièrement, le flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010.

Le Fandango se danse en couple. Les danseurs marquent le mouvement en frappant du talon. Cette danse d'origine andalouse, est sur un rythme 3/4 ou 6/8, accompagné de castagnettes et de guitare, mais elle peut être chantée aussi. "Chaque couple fait mille attitudes, ... Là se trouve l'expression de l'amour depuis sa naissance jusqu'à la fin, depuis le soupir jusque l'extase... Casanova." Il existe des variantes régionales toutes apparentées au Boléro : Murcianas, Malagueña, Granaínas, Cartageneras, Tarantas ou Bandolás.

Le Muwashaba, Muwashahat ou Mowashahat est une danse Arabo-Andalouse d'origine médiévale mais qui s'est modernisée avec le temps. Elle se danse avec des petits foulards dans chaque main. Elle combine les élégants mouvements de bras orientaux avec les mouvements de pas andalous. Cette combinaison en fait une danse qui peut s'apparenter à du "modern-jazz" mais sur de la musique arabe. Elle est aussi bien dansée par les hommes que par les femmes.

La danse Gypsy (s'écrit aussi Gipsy ou Gypsie) est une danse ayant de multiples influences musicales. Elle est dansée par les communautés Roms, c'est à dire, les Gitans (Espagne, France et Sud), les Tziganes (Italie, Grèce, Turquie, Est), les Bohémiens (Allemagne, Nord), les Manouches (France, Alsace), les Yéniches (Ouest), les Romanichels (Sud), les Sintis, selon les régions où ils se trouvent dans le monde. Ces populations ont en commun une origine indienne. Les gitans ont influencés beaucoup de danses espagnoles, notamment le flamenco.

J'ai lu quelque part que les danses magrébines n'étaient seulement que des danses folkloriques! C'est faux! Beaucoup de danses comme le Chaâbi sont très populaires et pas folkloriques donc! Autre confusion, le Bendir (tambour sur cadre assez similaire au Daf du Moyen-Orient et d'Asie), est un instrument de percussion d'Afrique du Nord que l'on peut utiliser dans la danse berbère. Ce n'est donc pas un instrument à danser sur de la danse orientale égyptienne. Les berbères l'appellent également Allun. Il ne faut pas non plus le confondre avec le Tar (Egypte, Nubie).

Le Chaâbi Marocain n'est pas à confondre avec de la musique berbère folklorique, c'est une musique berbère populaire dansée partout au Maroc, et même dans d'autres pays du Magreb: Il existe également le Chaâbi Algérois et le Chaâbi Tunisien qui sont du même genre musical. Le Chaâbi est une danse que l'on retrouve fréquemment dans les mariages et ce style est souvent associé à la fête. Il se danse totalement différemment de la danse orientale égyptienne: Le Chaâbi est une danse berbère populaire.

Les Gnaoua ou Gnawa sont pour une partie d'entre eux, des descendants d'anciens esclaves issus de populations d'origine d'Afrique Noire. Leur musique, mélange de rythmes afro-arabo-berbères, utilise presque qu'exclusivement comme instrument le Krakeb ou Krakech. L'apport africain fait de la danse un rite de transe. Ces rituels sont appelés Gnawa au Maroc, Diwan ou Bori Haoussa en Algérie, Stambali en Tunisie et en Libye, Zaar en Egypte. On parle de musique Gnaoui (masculin singulier), Gnaouiya (féminin singulier) ou tagnaouite (appellation berbèro-marocaine). Gnaoua écrit aussi Gnawa est la forme plurielle.

C’est une danse algérienne exécutée par des femmes pour célébrer l’abondance de la récolte durant la cueillette des olives. Elle est accompagnée d’une musique traditionnelle et de youyous. C'est une danse de groupe assez difficile a exécuter (vibrations et sursauts en même temps) mais une fois que l'on y arrive c'est très joli à regarder. Le costume coloré peut être agrémenté d'un foulard à la taille et/ou d'un foulard au épaule avec lequel(s) on peut danser.

Maroc: Schichatt / Reggada / Ahouche / Chikhat / Ahwash / Ahidous / Kelaa Mouna / Rabka / 3issawa / Haha / Ouijdi / Tissint / Fassi / Houra / Laâlawi. Algérie: Algéroise, Danse Citadine / Ouled Nail, Danse du Mariage / Chaoui, Danse des Foulards / Allaoui, Danse de la Victoire (hommes) / Nayali ou Naïli, Danse Solo (jeune fille) / Zendali, Danse Traditionnelle / Reguibète, Danse Rituelle / Burnous, Danse des Hommes / Karkabou, Danse des Crotales (castagnettes) / Tlemcen, Danse Cérémonielle / Tassili, Danse Guerrière (touaregs) / Saadaoui / Djelalli / Hedaui-Hagari / Abdoui / Ar Rahbiya / Touaba. Libye: Al-Kaskah / Al-Hatabah / El-Jebel, Danse de l'Epée (bédouine).

A l'origine, le Raks al Maharem ou Scarf Dance, est une danse coquette de café pour trouver un mari ou une femme. Aujourd'hui, elle a pris un sens plus patriotique lorsque les danseuses ont commencé à utiliser un foulard rouge et blanc, les couleurs du pays, pour soutenir le mouvement pour l'indépendance dans les années 1950. Le ou la Maharem est celui ou celle qui est interdit de mariage à vie avec certaines personnes à cause du lien du sang (de parenté), d'alliance ou d'allaitement.

Cette danse tunisienne, appelée Raks al Juzur (dit aussi Jujur) ou Pot Dance, rappelle celle du Fellahi, danse paysanne égyptienne qui utilise une cruche. A la différence qu'elle peut être aussi exécutée aussi bien par les hommes que par les femmes, et que la performance de cette danse est de placer plusieurs pots successivement au-dessus de la tête en exécutant des pas de danse et en twistant. Cette danse est pour cette raison, très difficile à exécuter.

Le Safsari ou Sefseri est le long voile blanc traditionnel qui recouvre la tête et le corps des femmes en Tunisie. Dans le sud du pays ce voile peut être coloré. Il est porté par les femmes par pudeur pour éviter les regards masculins. Pour ce fait, aujourd'hui (la danse n'est pas traditionnelle), dans le Raks al Safsari ou Harem Dance, la ou les danseuses se protègent du regard des spectateurs grâce au voile qui recouvre son corps et son visage.

Espace spécial pour la danse tunisienne qui comporte beaucoup de variétés dans le sens que, même si elle possède  quelques danses maghrébines, càd, berbères et touaregs, elle a beaucoup été influencée par des danses moyen-orientales, càd, égyptiennes et bédouines. La danse, en Tunisie, accompagne tous les événements pendant lesquels la société se donne à voir, et ce phénomène est particulièrement remarquable lors de la dernière soirée des mariages. Mezoued ou Mezwed, Danse Populaire / Raks Tunsi, Danse Tunisienne / Raks Aissauejja / Raks Busadija / Raks Tijania / Raks Kadreija / Rboukh / Zoufri.

Alors que Oriyantal Dansi, désigne la danse orientale d'influence égyptienne, le Chiftetelli lui désigne la danse orientale turque avec des influences grecques! En fait, Chiftetelli est le mot turc et grec pour la danse du ventre! Le rythme du même nom est généralement utilisé pour les mouvements arrondis et sensuels tels que des ondulations, et il est aussi souvent utilisé pour des travaux de sol et accessoires d'équilibrage.

Dite Silifke, Konya, Balikesir, Bursa (selon le nom de la région où elle est dansée), la danse des cuillères utilise les fameuses kaşık en bois (cuillères traditionnelles pour manger), comme instrument de percussion dans les danses folkloriques de certaines régions de Turquie. Elle regroupe des danseurs masculins et féminins joyeusement habillés qui font cliqueter des cuillères en bois dans chaque main.

Turquie: Halay, Danse de l'Anatolie Centrale / Bar, Danse de l'Est / Horon, Danse de la Côte de la Mer Noire (hommes) / Zeibek ou Zeybek, Danse de la Côte de la Mer Egée (hommes) / Bursa ou Kilik Kalkan, Danse du Sabre et du Bouclier (hommes) / Seymen Roman / Hora / Oyun. Les origines des danses turques restent les mêmes, elles ont toutes la même note orientale. Cependant, chaque région a ramené sa petite touche à travers quelques modifications dans les gestes et surtout dans les noms. Autres: Danses Ouzbeks (Ferghana, Buchara, Choresm), Tajiks, Afghannes, Kurdes, Caucasiennes, Arméniennes.