Danse de Transe
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Danse de Transe
Le zar est une cérémonie rituelle permettant à une personne de rester en bonne entente avec l'esprit qui la possède. Il est pratiqué essentiellement par les femmes des classes populaires de différents pays d'Afrique (Ethiopie, Soudan, Abyssinie, Egypte).
Un cheikh ou une koudîa (en Egypte, femme souvent originaire du Soudan), par sa bonne connaissance des esprits zar, est le maître spirituel qui mène la danse; il est accompagné d'un ensemble musical majoritairement constitué de percussions.
Le rituel comprend plusieurs étapes:
Dans un premier temps, il s'agit d'identifier l'esprit qui perturbe la personne venue au cheikh ou à la koudîa. Plantes et produits aromatiques sont brûlés dans un brasero. La tête couverte d'un voile, la patiente présente son visage et différentes parties de son corps aux fumées. Elle se place au milieu de la salle, accompagnées de tambours et percussions à des cadences qui vont en s'accélérant, des psalmodies sont alors prononcées. Quand le chant et le rythme choisis correspondent à l'esprit, la patiente entre en transe.
L'origine de l'esprit est ainsi connu. On présente alors à l'esprit différentes offrandes: sucre, miel, savon ou friandises, et, s'il s'agit d'un esprit chrétien on y ajoute parfois vin ou liqueur. Puis on procède au sacrifice d'un coq d'un bélier ou d'un jeune chameau. La patiente se couvre du sang sacrificiel et reprend la danse.
Cette étape peut parfois durer plusieurs jours dans certains pays.
Ensuite, lorsque l'esprit l'exigera, et selon les moyens dont elle disposera, la nouvelle recrue se joindra au cercle du zar pour assister à des rituels semblables et plus fréquents (rassemblement une fois par semaine). C'est au cours de ces rituels que le zar prend sa forme sociale la plus marquée. Constitué quasiment exclusivement de femmes, ces rendez-vous sont l'occasion de se rencontrer loin du regard des hommes et constituent un espace de défoulement vital pour les participantes.
Les esprits zar sont de diverses origines religieuses ou profanes. On rencontre l'esprit du feu (le sultan écarlate), des esprit soufis ('abd al-Qader al-Jilani), des esprits "européens" (Lord Cromer, vice-roi d'Egypte de 1882 à 1906), un esprit "dandy" (Yawra bey qui porte le tarbouche et fume des cigarettes de luxe) ainsi que des esprits féminins (Kafteh al-Habashiyya, qui exige du Khumra, parfum sucré entêtant, utilisé dans les mariages).
Le temps d'une transe, l'esprit "chevauche" la possédée et danse aux rythmes choisis en son honneur. Les tambours s'accélèrent frénétiquement et s'arrêtent brutalement. La patiente, elle, est encore dans la transe...
Il faut faire la différence entre le Khaleeji (danse des cheveux), danse perse, et le Zar (danse de transe), danse nubienne, car les deux utilisent beaucoup les cheveux.
Un cheikh ou une koudîa (en Egypte, femme souvent originaire du Soudan), par sa bonne connaissance des esprits zar, est le maître spirituel qui mène la danse; il est accompagné d'un ensemble musical majoritairement constitué de percussions.
Le rituel comprend plusieurs étapes:
Dans un premier temps, il s'agit d'identifier l'esprit qui perturbe la personne venue au cheikh ou à la koudîa. Plantes et produits aromatiques sont brûlés dans un brasero. La tête couverte d'un voile, la patiente présente son visage et différentes parties de son corps aux fumées. Elle se place au milieu de la salle, accompagnées de tambours et percussions à des cadences qui vont en s'accélérant, des psalmodies sont alors prononcées. Quand le chant et le rythme choisis correspondent à l'esprit, la patiente entre en transe.
L'origine de l'esprit est ainsi connu. On présente alors à l'esprit différentes offrandes: sucre, miel, savon ou friandises, et, s'il s'agit d'un esprit chrétien on y ajoute parfois vin ou liqueur. Puis on procède au sacrifice d'un coq d'un bélier ou d'un jeune chameau. La patiente se couvre du sang sacrificiel et reprend la danse.
Cette étape peut parfois durer plusieurs jours dans certains pays.
Ensuite, lorsque l'esprit l'exigera, et selon les moyens dont elle disposera, la nouvelle recrue se joindra au cercle du zar pour assister à des rituels semblables et plus fréquents (rassemblement une fois par semaine). C'est au cours de ces rituels que le zar prend sa forme sociale la plus marquée. Constitué quasiment exclusivement de femmes, ces rendez-vous sont l'occasion de se rencontrer loin du regard des hommes et constituent un espace de défoulement vital pour les participantes.
Les esprits zar sont de diverses origines religieuses ou profanes. On rencontre l'esprit du feu (le sultan écarlate), des esprit soufis ('abd al-Qader al-Jilani), des esprits "européens" (Lord Cromer, vice-roi d'Egypte de 1882 à 1906), un esprit "dandy" (Yawra bey qui porte le tarbouche et fume des cigarettes de luxe) ainsi que des esprits féminins (Kafteh al-Habashiyya, qui exige du Khumra, parfum sucré entêtant, utilisé dans les mariages).
Le temps d'une transe, l'esprit "chevauche" la possédée et danse aux rythmes choisis en son honneur. Les tambours s'accélèrent frénétiquement et s'arrêtent brutalement. La patiente, elle, est encore dans la transe...
Il faut faire la différence entre le Khaleeji (danse des cheveux), danse perse, et le Zar (danse de transe), danse nubienne, car les deux utilisent beaucoup les cheveux.
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